Le niveau de l’eau dépend de la pluviométrie enregistrée sur les quatre pays de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) de l’amont au fouta Djallon à l’aval, c’est-à-dire à l’embouchure.
La situation hydrologique de ces dernières semaines faisait craindre à de potentiels débordements d’eau tout au long du fleuve notamment sur plusieurs localités qui le jalonnent, au point que l’opinion générale aurait pensé que le bassin du fleuve Sénégal serait à la merci de la montée des eaux du fleuve.
N’eut été l’existence des barrages (Manantali, Félou et Gouina) qui, non seulement nous gratifient de son courant de bon aloi mais parmi l’une de leurs fonctions que d’aucuns ignorent et la caractérisant, c’est d’assurer la régularité des eaux du fleuve et ce, en rapport avec le barrage de Diama. Au-delà de l’existence des barrages et des programmes mis en œuvre à l’issu des études lancées par l’Organisation, en vue d’une éventuelle maitrise de l’eau, tant en quantité qu’en qualité, depuis plusieurs décennies passées, l’OMVS dans sa gestion au quotient fait le suivi de la situation hydrologique du fleuve Sénégal, comme cette publication l’illustre à merveille et qui fait le point la cette semaine. Pour la visualiser cliquez : https://collections-digitales-omvs.org/w-videos/
